Le sol de danse - un choix essentiel
Les danseurs professionnels peuvent passer de six à huit heures par jour à travailler dans un studio de danse.
Le sol sur lequel ils évoluent est un élément essentiel pour éviter les risques de chutes ou de blessures.
Un revêtement idéal donne confiance aux danseurs et leur permet d’exprimer pleinement leur créativité, en toute sécurité et en toute liberté.
Ce que les danseurs attendent d’un sol de danse
Instinctivement, les danseurs expérimentés peuvent juger de la qualité d’un tapis et d’un plancher de danse. S’ils se sentent en sécurité, leur performance artistique n’en sera que plus brillante. Cette confiance, c’est la certitude de ne pas glisser, de ne pas tomber, que les portés puissent être réalisés en toute sécurité et qu’après un saut, le sol renvoie systématiquement la bonne quantité d’absorption d’énergie, avec un rebond mesuré, sans effet “trampoline”.
Quantifier tous ces paramètres dans une série de tests répétables n’est pas une tâche aisée. Quiconque sélectionne tapis et planchers de danse doit se rappeler que les danseurs ne sont pas des clients mais que ce sont les utilisateurs finaux et donc les tout premiers concernés.
En effet, un plancher de danse amortissant est conçu pour offrir amorti et réduction de l’impact lors de la réception des sauts ou de mouvements similaires. Les fractures des membres inférieurs, telles que les tendinites, les périostites, les douleurs aux genoux et les entorses aux chevilles peuvent être en partie dues à un plancher de danse inadéquat. De telles blessures ou lésions peuvent avoir des conséquences irréversibles sur un danseur et sur la longueur de sa carrière.
Choisir le mauvais sol
Il existe des normes internationales pour de nombreux types de sols, notamment les sols sportifs, mais pas encore pour les sols réservés à la danse. Il est tentant de choisir des sols pour des raisons esthétiques ou préférer des sols réservés au sport dans la croyance erronée qu’ils conviendront à la danse. Mais c’est une erreur à éviter car elle peut entraîner des surcoûts impressionnants.
Il y a eu quelques exemples très médiatisés où les théâtres et les salles ont dû remplacer les sols de leur scène et de leurs studios en catastrophe, après l’achèvement du bâtiment car la première expérience des danseurs avait été désastreuse. Inutile de dire que remplacer les planchers dans ces conditions peut tourner à la catastrophe, entraînant retards, reports et annulations de spectacles, en plus des problèmes financiers.
Pourquoi les sols sportifs ne sont pas adaptés à la danse
Il est tentant de présumer qu’en tant qu’athlètes de haut niveau, danseurs et sportifs peuvent avoir les mêmes attentes. Rien n’est plus faux ! Il existe certains facteurs critiques qui distinguent les exigences des danseurs par rapport aux sportifs. En effet, de nombreux sports nécessitent un sol ferme qui permet, par exemple, aux balles de rebondir de façon prévisible.
Par ailleurs, en plus d’offrir une adhérence particulière, les chaussures des sportifs sont généralement rembourrées pour protéger contre les chocs et les blessures. A l’opposé du sol dur réservé au sport, les danseurs ont besoin de plus d’absorption ou d’amorti après un saut. Ils attendent également que le sol les porte et les soutienne pour les portés.
Quant à leurs chaussures, elles sont infiniment moins protectrices que celles des sportifs et n’amortissent en rien toutes leurs évolutions. C’est pour cela que, lorsque des danseurs testent un tapis de danse, c’est surtout la glissance et l’accroche qu’ils vérifient. Ce critère de glissance et de risque de chute est propre à tous les sportifs de haut niveau, à la différence près que, les danseurs eux, n’ont que leurs pieds ou au mieux, leurs chaussons de danse, pour se protéger, contrairement aux autres sportifs qui sont maintenant équipés de “chaussures de sport intelligentes”.