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Les lésions dangereuses

20 04 2023

« D’abord vient la sueur, ensuite vient la beauté » disait Balanchine. Et dans la formation de danseur on ne s’arrête pas pour un « moindre bobo », on trouve toujours la force de faire ce que l’on aime. Néanmoins, perçus par le public comme de très grands artistes – ce qu’ils sont -, les danseurs sont aussi des athlètes de
haut niveau. Et tout comme d’autres sportifs, leurs performances dépendent notamment de la force et de l’endurance musculaire, de l’utilisation d’énergie anaérobie et aérobie, de la vitesse, de l’agilité, de la coordination, du contrôle moteur et de la préparation psychologique.

Il existe bon nombre de styles de danse et chacun possède ses caractéristiques propres. Ballet classique, danse moderne, danse contemporaine, jazz, hip-hop, flamenco, claquettes ou encore break dance font travailler le corps différemment et les danseurs et les danseuses imposent donc à leur corps des contraintes articulaires, ligamentaires
et musculaires puisqu’ils sollicitent ces structures dans des postures, des angles et des mouvements inhabituels.

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Plusieurs types de blessures

Les blessures les plus fréquentes sont des lésions ligamentaires ou musculaires (entorses, élongations, claquages, déchirures) et elles se produisent généralement
aux membres inférieurs. Toutefois, les membres supérieurs, le dos et le cou peuvent également être lésés.

Les causes de ces lésions

Plusieurs facteurs contribuent à l’apparition de ces blessures. La plupart dépendent du danseur lui-même : entraînement inadéquat, technique incorrecte, déformation structurale du pied, mauvaise rotation latérale de hanche, déséquilibre biomécanique, manque de repos, etc.

Cependant, il est un élément essentiel qui peut être maîtrisé, contrôlé et rationalisé : le sol.

En effet, le sol doit compenser le manque de qualité d’absorption des chocs que les chaussons ne possèdent pas, les chaussons n’étant pas adaptés, par définition, à la
propulsion et à la réception.

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Les caractéristiques idéales d’un sol de danse

Ainsi, le sol doit répondre à des conditions essentielles :
De façon générale, le sol de danse doit être amortissant pour absorber les vibrations et diminuer les traumatismes, tendinopathies, fractures de fatigue, périostites, etc.

S’agissant du tapis de danse, sa surface doit être homogène (lisse sans être glissante). Le plancher de danse doit, quant à lui, garantir un amorti uniforme et constant, sans points durs, principal reproche fait aujourd’hui aux planchers à double lambourdage.

Ainsi, lorsque Noureev répétait dans un nouveau lieu, il choisissait « sa planche », comme il le disait, d’un tapotement de la main. En fait, il repérait les endroits entre les lambourdes qui lui assureraient un amorti suffisant et tentait ainsi d’éviter les points durs, situés à l’intersection des lambourdes.
Cette anecdote en dit long sur l’inégalité de l’amorti des planchers inadaptés !

Développement et innovation

Harlequin travaille en relation étroite avec les principaux représentants du secteur de la danse pour développer les sols sur lesquels les danseurs évolueront. La gamme de produits Harlequin évolue sans cesse pour répondre au mieux aux besoins des différents types de danse et sont finalement développés pour et avec les danseurs.

Dans une volonté permanente de contribuer à l’amélioration de la prévention des lésions chez les danseurs, Harlequin soutient activement l’IADMS (International Association for Dance Medicine and Science) qui oeuvre au niveau international en faveur de la sensibilisation à la question des lésions chez les danseurs.

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